Faire son travail ou « prendre un lead »

Il existe une vraie différence entre le collaborateur qui fait son travail consciencieusement et celui qui tire la charrue. C’est ce que, de façon plus moderne, on appelle « prendre un lead ». Celui qui fait bien son travail est utile, fiable ; on peut compter sur lui. La place qu’il tient est bien occupée. Il est là, présent, positif et de bonne volonté. Sans doute même atteint-il ses objectifs. Mais il participe d’une vision cloisonnée de l’entreprise ou de l’équipe. Au mieux, il coopère avec les autres mais ne fait pas équipe. Il en va différemment de celui qui “tire“ le business. Non seulement, il fait correctement son travail mais il entre dans un “mode équipe“. Il agite le collectif, prend des leads, exerce une coresponsabilité humaine, technique ou opérationnelle. A l’origine d’initiatives, il demeure en état de veille sur toutes choses, donne du support et reste tenace dans l’adversité.

Manager les pouvoirs de son équipe… avant qu’ils ne vous managent !

Le pouvoir individuel est un levier de performance collective ! En entreprise, les rapports de pouvoir sont permanents, mais le sujet reste très souvent tabou. Connoté négativement, le terme même de “pouvoir“ est peu usité surtout lorsqu’il s’agit d’un désir d’emprise ! On entend peu dire “ je veux plus de pouvoir“. Cela est délicatement sous-entendu dans l’expression d’une recherche de périmètre plus large ou de responsabilités hiérarchiques plus grandes. Le pouvoir individuel est une véritable réalité à l’instar de l’intelligence. Et il est vrai que certaines entreprises ne parient ni sur l’intelligence de leurs collaborateurs ni sur leur pouvoir ou leur sens des responsabilités. Et il y a là une vraie perte de potentiel pour les équipes et un champ d’investigation qui s’ouvre pour les managers désireux d’innover dans leur management.

La pratique du bilan de compétences

L’équipe et le coach : deux ressources pour affronter la crise

Dans les périodes de crise, chacun a tendance à se recentrer sur ses propres intérêts. Comme l’escargot rentre dans sa coquille, les collaborateurs stressés se replient dans des postures défensives. Une « parano » latente peut même émerger – voire de réelles craintes sur son avenir dans l’entreprise – qui isole les individus. Ces phénomènes peuvent mettre à mal la cohésion, ajoutant ainsi une crise interne à la crise externe. Les managers, très sollicités par la situation externe – et bien souvent, faute de temps – optent pour la solution qui semble la plus facile à mettre en œuvre : porter à eux seuls le moral des troupes et impulser l’énergie…

3 conseils pour instaurer une culture d’entreprise

Impalpable, imperceptible, la culture d’entreprise n’en est pas moins stratégique. Olivier Devillard, spécialiste dans l’accompagnement des équipes dirigeantes, nous enseigne comment la « cultiver »… « Comme l’iceberg, la culture se voit peu », écrit Olivier Devillard en préambule de son dernier ouvrage, co-écrit avec Dominique Rey, intitulé « Culture d’entreprise : un actif stratégique ». « Mais comme pour l’iceberg, ce qui émerge est surdéterminé par tout ce qui n’est pas apparent : l’histoire, les caractéristiques du fondateur, le contexte culturel initial (…) Ce qu’on voit, en revanche, sont les manières de faire, le style de l’entreprise, le climat, l’organisation, le système de règles… »

La culture d’entreprise peut rapporter gros

Actif immatériel du capital des entreprises,la culture d’ entreprise lui donne aussi sa valeur. Bien des sociétés ont compris qu’elle peut être utilisée comme facteur de mobilisation,levier de performance, outil de différenciation. Dans « Culture d’ entreprise: un actif stratégique » (Dunod , 25euros), Olivier Devillard , psychosociologue et consultant en ressources humaines , vice-président du cabinet de conseil Dexteam, et Dominique Rey, ingénieur des Mines, conseil de direction et coach depuis dix ans, montrent aux dirigeants, cadres et consultants comment tirer parti des caractéristiques culturelles de l’entreprise.

Usure…

La pression dans certaines entreprises est telle qu’elle exige une focalisation permanente sur les résultats. C’est particulièrement vrai dans des activités hyper-concurerentielles. Les dirigeants et les managers y gardent les yeux rivés sur les chiffres et impriment à toute l’entreprise un rythme de travail excessif et souvent stressant. A peine le temps de boucler un trimestre qu’il faut repartir sur le suivant mais sans récupérer… Il s’ensuit une forme d’essoufflement.